J'y ai cru
Je suis triste.
Je suis en colère. Je suis un volcan en éruption d'émotions. Une tempête fait rage dans ma tête, dans mon coeur. Je suis fâchée d'avoir laissé mon coeur s'enflammer.
Je m'étais promis de plus jamais être blessée.
Le lien avec toi était trop fort, nos âmes connectaient, j'ai choisi d'y croire.
La dernière fois que j'ai eu mal je m'étais fait une promesse. Ne pu jamais tomber en Amour, ouvrir mon coeur et être vulnérable. Pourtant ce n'est pas ce que je voulais, mais la douleur du moment parlait à travers mes mots.
Mais lorsque ton regard a croisé le mien lorsque nos âmes ont communié j'y ai cru.
Une relation au-delà de celle de la terre. Une relation d'âme, de connection profonde, d'amour inconditionel qui ne se met pas en mot, car c'est au-delà de ça.
Entre deux éruptions volcaniques de larmes, j'arrive à voir que tu n'y es pour rien. Que la vie suis son court. Que je n'ai pas à t'en vouloir. Notre éloignement est venu alimenter des blessures. Sûrement des blessures de rejet, d'abandon et d'injustice qui m'appartiennent. Je sais au fond que je dois remercier ton âme pour le chemin parcouru à tes côtés. Pour la meilleure personne que je suis devenue, pour ce que j'ai appris, pour les prises de conscience, les discussions, les rires, la complicité, l'écoute et le respect. Tout ça je le comprends, mais pour le moment mon coeur en peine prend le dessus. Une partie de moi pour me défendre aimerait se défouler dans les accusations et les blâmes. La douleur vive ressentie et le sentiment d'échec m'y poussent. Mais je me surprends par des moments d'alcalmie, de sagesse, de maturité.
Je voulais y croire. Je réalise que je me suis cachée sous de fausses illusions. J'me suis accrochée à quelques parcelles ici et là. J'ai recollé des morceaux pour en faire une réalité celle à laquelle je voulais croire. Je suis restée là à attendre, à accepter les moments que tu nous dédiais. J'aurais voulu que tu m'aimes aussi fort que je t'aime. J'aurais voulu être moins émotive, plus disponible, plus calme ou plus je sais pas quoi. Mais au fond, ce n'est pas ça la cause réelle. Ça n'aurait rien changé entre toi et moi.
Je me torture à vouloir être parfaite, être plus, à vouloir secourir ton âme bien enfouie derrière tes blessures du passé. Je comprends que je suis moi à part entière et qu'on ne peut rien forcer. Parfois on s'éloigne, parfois on se rapproche. Nos âmes connaissent le chemin. Un jour, il faut accepter de voir la réalité, peut-être que nos routes se tracent et qu'une ligne se dessine pour chacun de nous ? Je ne veux plus d'illusions ou de faux espoirs. Je choisis le vrai, ce qui est là, ce qui est tangible. Ce jour-là, c'est contre la volonté de mon âme que je suis partie mais ça je le savais. Je devais me fortifier, me recentrer pour me protéger. J'ai tant voulu. J'ai tant espéré. J'en veux à la vie de son injustice sous le coup de la douleur. Au-delà des émotions, la vie suit son court. L'amour inconditionnel que mon âme te porte désire ton bonheur tout simplement et si te laisser aller en fait partie qu'il en soit ainsi.
Les flammes jumelles se retrouvent pour évoluer, guérir, avancer.
Aujourd'hui, je veux trouver la force de déployer mes ailes. À moi maintenant de ME choisir.
Je remercie ton âme pour le chemin parcouru.
Aujourdhui, je vole à la découverte de la vie... de MA vie.
Je t'aime.
Texte écrit par Julie Veilleux
Www.julieveilleux.com